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1815 | A l'usage des rustres et des mal polis Il y a 17 ans |
1815 | Erratum Il y a 17 ans |
Il peignait pas dans sa cave mais sous les combles ! Si c'est pas un comble, tout cela, et après on dira que les peintres sont des êtres férus de lumière :-). |
goulaffe | Re :Erratum Il y a 17 ans |
Pour la petite histoire: "L'entrée du christ à Bruxelles" a, paraît-il, été peint par morceaux, sur une toile qu'il déroulait au fur et à mesure. T'imagines... Je signale qu'il y a pas mal de choses de lui à Ostende, au musée de la ville, sur la grand-place. Il peignait pas dans sa cave mais sous les combles ! Si c'est pas un comble, tout cela, et après on dira que les peintres sont des êtres férus de lumière :-). |
1815 | A Goulaffe Il y a 17 ans |
----- goulaffe a écrit ----- "Pour la petite histoire: "L'entrée du christ à Bruxelles" a, paraît-il, été peint par morceaux, sur une toile qu'il déroulait au fur et à mesure." C'est une idée qui vaut ce qu'elle vaut mais cette méthode pourrait fort bien être une solution aux problèmes logistiques que tu évoquais pour donner dans le "gros". Sauf erreur de ma part, tu peinds sur toile (sans trop d'empâtement) et une toile ça s'enroule et cela se déroule. J'y ai pensé par analogie avec le "déjeuner sur l'herbe" de Monet : 4x6 m, ça impose le respect, (voir une partie en pièce jointe); mais c'est vrai il l'a découpé en rondelles à cause de problèmes de conservation (le truc est manifestement resté enroulé trop longtemps dans une atmosphère humide). Ceci dit, j'ai commis un dessin dont la surface n'est pas loin du mètre carré et j'ai force scrupules à l'enrouler. Bon, si j'ai dit une grossièreté, fais-le moi savoir, je remballe mes idées à dix balles, je me reconverti dans l'import-export franco-belge et le coaching ;-) C'était un msg du barbu, désormais;-) ps : pour Michel de Ghelderode, me suis renseigné à la FNAC de Paris : y connaissent pas ! J'ai pas le sentiment qu'il est extrèmement mal diffusé en France; mais je trouverai. |
goulaffe | Re :A Goulaffe Il y a 17 ans |
Je dois vérifier, mais le théâtre de Ghelderode doit pouvoir se trouver chez de petits éditeurs belges genre Labor... J'ai un recueil de nouvelles en "Marabout" ("Sortilèges et autres contes crépusculaires", qu'ils avaient appelé ça), mais ca date d'au moins 30 ans. Epuisé, je pense. Si je trouve quelque chose, je te le fais savoir. Pour ton idée, merci, mais je réponds: aaarggghhhhh!!! Rouler une toile, ça esquinte la couche de peinture! Et pour la retendre après, bonsoir! Réservé à des cas très particuliers, genre transport discret après cambriolage de musée. Le jour où je vends mes croûtes 100 000 euros pièce, je me loue un hangar et je me lance dans l'entreprise, mais il est très probable que je ne dépasserai jamais 2m carrés. Et pour le moment, j'en suis loin. Bonne nuit! ----- goulaffe a écrit ----- "Pour la petite histoire: "L'entrée du christ à Bruxelles" a, paraît-il, été peint par morceaux, sur une toile qu'il déroulait au fur et à mesure." C'est une idée qui vaut ce qu'elle vaut mais cette méthode pourrait fort bien être une solution aux problèmes logistiques que tu évoquais pour donner dans le "gros". Sauf erreur de ma part, tu peinds sur toile (sans trop d'empâtement) et une toile ça s'enroule et cela se déroule. J'y ai pensé par analogie avec le "déjeuner sur l'herbe" de Monet : 4x6 m, ça impose le respect, (voir une partie en pièce jointe); mais c'est vrai il l'a découpé en rondelles à cause de problèmes de conservation (le truc est manifestement resté enroulé trop longtemps dans une atmosphère humide). Ceci dit, j'ai commis un dessin dont la surface n'est pas loin du mètre carré et j'ai force scrupules à l'enrouler. Bon, si j'ai dit une grossièreté, fais-le moi savoir, je remballe mes idées à dix balles, je me reconverti dans l'import-export franco-belge et le coaching ;-) C'était un msg du barbu, désormais;-) ps : pour Michel de Ghelderode, me suis renseigné à la FNAC de Paris : y connaissent pas ! J'ai pas le sentiment qu'il est extrèmement mal diffusé en France; mais je trouverai. |
fmotte | Re :A Goulaffe Il y a 17 ans |
Bonjour, Un petit coup d'oeil à l'adresse suivante : http://www.livre-rare-book.com/cgi-bin/lrbcgi J'y ai souvent trouvé des bouquins dont j'ignorais même qu'ils existaient encore. A cette adresse on peut trouver des oeuvres du poète/écrivain dont vous parlez tous les deux (je ne le connais pas). Amicalement. FMotte |
fmotte | Re :A l'usage des rustres et des mal polis Il y a 17 ans |
Bonjour, Peinture extrêmement intéressante au niveau chromatique. Par contre j'aime peu les sujets traités. Amicalement. FMotte |
goulaffe | Re :A l'usage des rustres et des mal polis Il y a 17 ans |
Il y a quelque chose de très belge dans les thèmes d'Ensor, au point que je me suis parfois demandé si c'était exportable. Le côté absurde et dérisoire, je crois. Les "squelettes se disputant un hareng", par exemple... je ne vois pas un français, encore moins un allemand, peindre ça. Bonjour, Peinture extrêmement intéressante au niveau chromatique. Par contre j'aime peu les sujets traités. Amicalement. FMotte |
fmotte | Re :A l'usage des rustres et des mal polis Il y a 17 ans |
Je suis pourtant d'origine Belge, mais les thèmes me séduisent peu. Il faut dire que j'ai seulement entre-aperçu quelques oeuvres de Ensor et que je ne m'y suis pas attardé. ----- goulaffe a écrit ----- Il y a quelque chose de très belge dans les thèmes d'Ensor, au point que je me suis parfois demandé si c'était exportable. Le côté absurde et dérisoire, je crois. Les "squelettes se disputant un hareng", par exemple... je ne vois pas un français, encore moins un allemand, peindre ça. Bonjour, Peinture extrêmement intéressante au niveau chromatique. Par contre j'aime peu les sujets traités. Amicalement. FMotte |
Mesange | Re :A l'usage des rustres et des mal polis Il y a 17 ans |
J'ai au moins un point en commun avec lui, j'suis née un vendredi13. ----- 1815 a écrit ----- Un type génial, né trop tôt : http://www.idearts.be/abc/ensor/ensor1.htm |
1815 | A tous Il y a 17 ans |
Mésange : personne n'est parfait :-) Goulaffe : si, si l'art belge est parfaitement exportable. Pour ma part, je suis contaminé;-) Tout petit pays, mais quel densité de talents ! Il manquerait plus que vous vous fassiez une guerre de sécession ! Fmotte : je pense que cette (auto) dérision est un moyen d'exorciser des angoisses profondes, mais c'est vrai que l'humour noir peut ne pas être apprécié, chose que je conçois parfaitement. On ne retrouve pas cet humour chez les expressionnistes contemporains : Munch par exemple dont "le cri" a été directement inspiré d'une momie Inca ( à vérifier ) ne prête pas vraiment à sourire. Je retrouve beaucoup chez Ensor, Jérôme Bosch et Watteau pour les thèmes ( le jugement dernier, le "paradoxe de la gaité triste" ). Je ne suis pas non plus un fan des carnavals, mais il me semble que Ensor jongle avec maestria avec sa propre image, qu'il inclut souvent dans des représentations dont il savait qu'elles ne soulèveraient guère que torpeur ou indignation. Outre le fait qu'il intégre également dans ses oeuvres, et avec malice, les spectateurs indignés par son travail. Jeu de miroir finalement captivant et courageux qui renvoie à chacun ce qu'il est vraiment : Il a eu tout de même le culot ( entre autre) de faire un autoportrait post mortem ( le titre m'échappe ). Je crois que Ensor a fait une interprétation plastique tout à fait convaincante de l'adage célébre de Shakespeare : " Le monde est un théatre". Finalement la peau que nous avons sur les os n'est qu'un masque provisoire. là réside également un des sens du mot "carnaval". Bonne soirée à vous. |
Mesange | Re :A propos d'la perfection.. Il y a 17 ans |
"Celui qui vise à la perfection sera au-dessus de la médiocrité, mais celui qui vise à la médiocrité tombera plus bas encore." (trouvé dans un biscuit chinois) ;-) ----- 1815 a écrit ----- Mésange : personne n'est parfait :-) Goulaffe : si, si l'art belge est parfaitement exportable. Pour ma part, je suis contaminé;-) Tout petit pays, mais quel densité de talents ! Il manquerait plus que vous vous fassiez une guerre de sécession ! Fmotte : je pense que cette (auto) dérision est un moyen d'exorciser des angoisses profondes, mais c'est vrai que l'humour noir peut ne pas être apprécié, chose que je conçois parfaitement. On ne retrouve pas cet humour chez les expressionnistes contemporains : Munch par exemple dont "le cri" a été directement inspiré d'une momie Inca ( à vérifier ) ne prête pas vraiment à sourire. Je retrouve beaucoup chez Ensor, Jérôme Bosch et Watteau pour les thèmes ( le jugement dernier, le "paradoxe de la gaité triste" ). Je ne suis pas non plus un fan des carnavals, mais il me semble que Ensor jongle avec maestria avec sa propre image, qu'il inclut souvent dans des représentations dont il savait qu'elles ne soulèveraient guère que torpeur ou indignation. Outre le fait qu'il intégre également dans ses oeuvres, et avec malice, les spectateurs indignés par son travail. Jeu de miroir finalement captivant et courageux qui renvoie à chacun ce qu'il est vraiment : Il a eu tout de même le culot ( entre autre) de faire un autoportrait post mortem ( le titre m'échappe ). Je crois que Ensor a fait une interprétation plastique tout à fait convaincante de l'adage célébre de Shakespeare : " Le monde est un théatre". Finalement la peau que nous avons sur les os n'est qu'un masque provisoire. là réside également un des sens du mot "carnaval". Bonne soirée à vous. |
goulaffe | On s'en sort, James? Il y a 17 ans |
Si tu cherches de la lecture pour la plage :-), je te signale que les nouvelles de Michel de Ghelderode te plongeront dans une atmosphère très ensorienne. Ainsi que son théâtre, qui est bien sûr davantage à voir et à entendre qu'à lire. Mésange : personne n'est parfait :-) Goulaffe : si, si l'art belge est parfaitement exportable. Pour ma part, je suis contaminé;-) Tout petit pays, mais quel densité de talents ! Il manquerait plus que vous vous fassiez une guerre de sécession ! Fmotte : je pense que cette (auto) dérision est un moyen d'exorciser des angoisses profondes, mais c'est vrai que l'humour noir peut ne pas être apprécié, chose que je conçois parfaitement. On ne retrouve pas cet humour chez les expressionnistes contemporains : Munch par exemple dont "le cri" a été directement inspiré d'une momie Inca ( à vérifier ) ne prête pas vraiment à sourire. Je retrouve beaucoup chez Ensor, Jérôme Bosch et Watteau pour les thèmes ( le jugement dernier, le "paradoxe de la gaité triste" ). Je ne suis pas non plus un fan des carnavals, mais il me semble que Ensor jongle avec maestria avec sa propre image, qu'il inclut souvent dans des représentations dont il savait qu'elles ne soulèveraient guère que torpeur ou indignation. Outre le fait qu'il intégre également dans ses oeuvres, et avec malice, les spectateurs indignés par son travail. Jeu de miroir finalement captivant et courageux qui renvoie à chacun ce qu'il est vraiment : Il a eu tout de même le culot ( entre autre) de faire un autoportrait post mortem ( le titre m'échappe ). Je crois que Ensor a fait une interprétation plastique tout à fait convaincante de l'adage célébre de Shakespeare : " Le monde est un théatre". Finalement la peau que nous avons sur les os n'est qu'un masque provisoire. là réside également un des sens du mot "carnaval". Bonne soirée à vous. |
fmotte | Re :On s'en sort, James? Il y a 17 ans |
Bonjour, J'aime beaucoup l'humour noir et corrosif...mais pas en peinture. En fait, je possède un goût pour la peinture, plutôt classique et ringard. Une oeuvre picturale doit avant tout me flatter l'oeil avant l'intellect. Nous avons chacun notre propre échelle de perception des arts plastiques et mon échelle se situe prioritairement au niveau du visuel. Amicalement. FMotte et ----- goulaffe a écrit ----- Si tu cherches de la lecture pour la plage :-), je te signale que les nouvelles de Michel de Ghelderode te plongeront dans une atmosphère très ensorienne. Ainsi que son théâtre, qui est bien sûr davantage à voir et à entendre qu'à lire. Mésange : personne n'est parfait :-) Goulaffe : si, si l'art belge est parfaitement exportable. Pour ma part, je suis contaminé;-) Tout petit pays, mais quel densité de talents ! Il manquerait plus que vous vous fassiez une guerre de sécession ! Fmotte : je pense que cette (auto) dérision est un moyen d'exorciser des angoisses profondes, mais c'est vrai que l'humour noir peut ne pas être apprécié, chose que je conçois parfaitement. On ne retrouve pas cet humour chez les expressionnistes contemporains : Munch par exemple dont "le cri" a été directement inspiré d'une momie Inca ( à vérifier ) ne prête pas vraiment à sourire. Je retrouve beaucoup chez Ensor, Jérôme Bosch et Watteau pour les thèmes ( le jugement dernier, le "paradoxe de la gaité triste" ). Je ne suis pas non plus un fan des carnavals, mais il me semble que Ensor jongle avec maestria avec sa propre image, qu'il inclut souvent dans des représentations dont il savait qu'elles ne soulèveraient guère que torpeur ou indignation. Outre le fait qu'il intégre également dans ses oeuvres, et avec malice, les spectateurs indignés par son travail. Jeu de miroir finalement captivant et courageux qui renvoie à chacun ce qu'il est vraiment : Il a eu tout de même le culot ( entre autre) de faire un autoportrait post mortem ( le titre m'échappe ). Je crois que Ensor a fait une interprétation plastique tout à fait convaincante de l'adage célébre de Shakespeare : " Le monde est un théatre". Finalement la peau que nous avons sur les os n'est qu'un masque provisoire. là réside également un des sens du mot "carnaval". Bonne soirée à vous. |
1815 | Re :On s'en sort, James? Il y a 17 ans |
Tu as tapé dans le mille, Pour l'instant j'achève la lecture d'un bouquin de philippe Masson "Une guerre totale"( une excellente synthèse sur la seconde guerre mondiale); j'ai "Vies et destins" de Vassilli Grosman sous le coude (à faire froid dans le dos) et je comptais bien m'attaquer "Aux bienveillantes" dont nous avons parlé il y a quelques temps.J'ai glané quelques info sur le net à propos de M. de Ghelderode : "De son père, employé aux Archives du Royaume( belge), il gardera le goût pour l'histoire, particulièrement pour les époques du Moyen Âge, de la Renaissance et de l'Inquisition. « Je me sens vraiment le contemporain de ces gens du Moyen Âge ou de la pré-Renaissance. Je sais d’eux comment ils vivent et connais chacune de leurs occupations. Je suis familier de leur cerveau et de leur cœur comme de leur logis et de leur boutique. » De sa mère, il retiendra les légendes et histoires des petites gens racontées au coin du feu. Élevé dans un collège catholique de Bruxelles, l'Institut Saint-Louis, il vit dans une ambiance religieuse qui le terrifie et lorsqu'il perdra la foi en Dieu, à l'adolescence, il continuera à croire aux puissances du mal. Il écrit : « On m'a trop menacé naguère, mes parents et les prêtres, et ma vie s'est édifiée sur la peur(…) Le prêtre clamait dans l'oratoire où l'on nous rassemblait le soir, pareils à des coupables. Et nous baissions le front. Un vent glacial nous frôlait la nuque et nous redoutions que la porte s'ouvrît et que quelqu'un d'invisible vînt appréhender l'un de nous. » Ou encore : « L'existence du diable est certaine, il suffit de regarder autour de soi. Dieu se manifeste rarement. » Mais de son éducation religieuse, il retiendra les aspects rituels et magiques, théâtraux, pourrait-on dire, qui continueront à nourrir son œuvre et à le fasciner ." Ca me parle ! pour avoir été un (laborieux) étudiant en histoire, fasciné par tout ce qui à trait au comportement humain, les mentalité et le religieux,etc. PS : pour répondre rapidement à Fmotte, je partage tout à fait son opinion : "la peinture est une poèsie visuelle". Mais il y a me semble-t-il, toujours, plusieurs niveaux de lecture et je me rend compte que j'ai une lecture très orientée pyschologique des choses. ----- goulaffe a écrit ----- Si tu cherches de la lecture pour la plage :-), je te signale que les nouvelles de Michel de Ghelderode te plongeront dans une atmosphère très ensorienne. Ainsi que son théâtre, qui est bien sûr davantage à voir et à entendre qu'à lire. Mésange : personne n'est parfait :-) Goulaffe : si, si l'art belge est parfaitement exportable. Pour ma part, je suis contaminé;-) Tout petit pays, mais quel densité de talents ! Il manquerait plus que vous vous fassiez une guerre de sécession ! Fmotte : je pense que cette (auto) dérision est un moyen d'exorciser des angoisses profondes, mais c'est vrai que l'humour noir peut ne pas être apprécié, chose que je conçois parfaitement. On ne retrouve pas cet humour chez les expressionnistes contemporains : Munch par exemple dont "le cri" a été directement inspiré d'une momie Inca ( à vérifier ) ne prête pas vraiment à sourire. Je retrouve beaucoup chez Ensor, Jérôme Bosch et Watteau pour les thèmes ( le jugement dernier, le "paradoxe de la gaité triste" ). Je ne suis pas non plus un fan des carnavals, mais il me semble que Ensor jongle avec maestria avec sa propre image, qu'il inclut souvent dans des représentations dont il savait qu'elles ne soulèveraient guère que torpeur ou indignation. Outre le fait qu'il intégre également dans ses oeuvres, et avec malice, les spectateurs indignés par son travail. Jeu de miroir finalement captivant et courageux qui renvoie à chacun ce qu'il est vraiment : Il a eu tout de même le culot ( entre autre) de faire un autoportrait post mortem ( le titre m'échappe ). Je crois que Ensor a fait une interprétation plastique tout à fait convaincante de l'adage célébre de Shakespeare : " Le monde est un théatre". Finalement la peau que nous avons sur les os n'est qu'un masque provisoire. là réside également un des sens du mot "carnaval". Bonne soirée à vous. |