Forum Peinture à l'huile & acrylique: Vernis.

Ce vernis s'applique en peignant si j'ai bien compris?

----- fmotte a écrit -----

Bonsoir,

Ci-dessous des recettes tirées du livre de X. de Langlais :

Les préférences des anciens Maîtres allaient aux vernis gras additionnés d’une résine.
Les recettes anciennes à base de Térébenthine de Venise sont les plus nombreuses. Toutes accordent à reconnaître à ce "Baume" des vertus particulières remarquables :
1. Il évite l’embu
2. Il donne aux couleurs auxquelles il est ajouté une brillance qui rappelle l’émail.
3. Son pouvoir de brillance est tel que c’est la seule résine, si elle est correctement employée qui permette d'éviter le vernissage final.
La térébenthine de Venise n’a qu’un défaut mineur : elle sèche relativement lentement.

Fabrication du vernis gras définitif résineux (vernis à tableaux)
Sur la plaque électrique, chauffer à une température de 70° environ de l'huile de noix cuite.
Sans attendre, mais loin du feu, nous ajoutons le baume de térébenthine de Venise, jusqu’à saturation.
On obtient un vernis épais, dont la consistance varie, suivant la température, du gel épais au liquide visqueux.
- Les vernis définitifs possèdent une concentration maximum en résine.
Amicalement.
FMotte
Je remplace l'huile de noix cuite par de l'huile dlin cuite.

Oui et non.

Le baume de Venise (hips !), peut être employé comme médium à peindre (je lui ajoute du l'huile de lin cuite) et donne un brillant qui évite le vernissage final.

Mais ce baume peut aussi entrer dans la fabrication de vernis définitif qui lui, s'applique comme tout vernis à tableau, sur une peinture parfaitement sèche (6 mois à 1 an).

Ce baume miraculeux se trouve, entre autre chez Labelart (Talens), et son coût < 10/12 euros les 250 ml en fait un produit précieux et pas cher.

FMotte

Merci Fmotte pour la recette.

Puisque tu as de l'experience avec cette recette, j'en profite :

1/ Est-il lent a secher ?
2/ Quelle couleur a t-il ? (jaunissant les blancs ?)
3/ Quelques astuces pour l'application

AS.

bonsoir, Fmotte

peut on se planter et mettre trop de thérébentine de venise /l'huile et avoir un film qui craquèlerai par la suite (je m'explique : jusqu'à saturation cela signifie quoi au juste? absorption complète de la théré. de venise par l'huile, en gros quelle proportion?et inversement trop d'huile...non séchage ! est ce si facile que ça? Ce qui m'intéresse c'est le fait qu'il puisse éviter le vernissage final (post sur l'ambre!); au fait dans cette hypothèse les proportions sont elles les mêmes? d'après mes lectures les vernis cuits sont plus colorés, qu'en est il vraiment ? A+ blanche ----- Anne-Sophie a écrit -----

Merci Fmotte pour la recette.

Puisque tu as de l'experience avec cette recette, j'en profite :

1/ Est-il lent a secher ?
2/ Quelle couleur a t-il ? (jaunissant les blancs ?)
3/ Quelques astuces pour l'application

AS.

Bonjour,

Pour Anne-Sophie et Blanche.

Je n'ai pas le recul nécessaire pour connaître la tenue de ce mélange dans le temps.
Tout ce que je sais, c'est qu'il s'agit d'une recette "ancestrale", je suppose qu'elle a fait ses preuves.
Quoi qu'il en soit, les composants sont huile et oléorésine tendre, a priori il n'y a aucune raison pour que cela se craquelle ou se fendille avec le temps.
Quant au jaunissement, je ne saurais dire mais probablement pas plus que les autres produits utilisés aux mêmes fins.

Le blanc est-il jaunit ? Même s'il l'est un peu, la pureté du blanc n'existe que par rapport aux couleurs qui l'environnent, donc cela ne doit pas être perceptible à l'oeil.

Le mélange est-il critique dans ses proportions ? pas du tout.
Comme connaître la saturation. Je mélange tout simplement les deux produits par moitiés sans problème et je ne suis pas certain que les conditions de température doivent être remplies puisque j'ai effectué le même mélange à froid, sans différence notable dans le résultat.
Par contre si l'on veux conserver le pouvoir de brillance, il ne faut pas peindre sur une couche à moitié sèche et encore cela dépend des couleurs.
Je suis même certain que ce mélange peut servir de vernis définitif appliqué seul.

Voilà, voilà...
Amicalement.
FMotte

Précision : le temps de séchage ne semble pas être augmenté de manière notable.

Merci pour toutes ces infos.
AS.


----- fmotte a écrit -----

Bonjour,

Pour Anne-Sophie et Blanche.

Je n'ai pas le recul nécessaire pour connaître la tenue de ce mélange dans le temps.
Tout ce que je sais, c'est qu'il s'agit d'une recette "ancestrale", je suppose qu'elle a fait ses preuves.
Quoi qu'il en soit, les composants sont huile et oléorésine tendre, a priori il n'y a aucune raison pour que cela se craquelle ou se fendille avec le temps.
Quant au jaunissement, je ne saurais dire mais probablement pas plus que les autres produits utilisés aux mêmes fins.

Le blanc est-il jaunit ? Même s'il l'est un peu, la pureté du blanc n'existe que par rapport aux couleurs qui l'environnent, donc cela ne doit pas être perceptible à l'oeil.

Le mélange est-il critique dans ses proportions ? pas du tout.
Comme connaître la saturation. Je mélange tout simplement les deux produits par moitiés sans problème et je ne suis pas certain que les conditions de température doivent être remplies puisque j'ai effectué le même mélange à froid, sans différence notable dans le résultat.
Par contre si l'on veux conserver le pouvoir de brillance, il ne faut pas peindre sur une couche à moitié sèche et encore cela dépend des couleurs.
Je suis même certain que ce mélange peut servir de vernis définitif appliqué seul.

Voilà, voilà...
Amicalement.
FMotte