Forum Peinture à l'huile & acrylique: dernier passage

dernier passage

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raph+*-
dernier passage
Il y a 20 ans

L’objet noir et poussiéreux trône sur la minuscule table jaune et carrée. Quelques minutes, encore, avant qu’il ne se mette à émettre son tapage immonde, n’ayant jamais réussi à capter aucune onde. A ses côtés, un homme dort profondément, la tête bien encrée sur son oreiller blanc - suivant la technique dite «du gros tas de pulls moelleux et réconfortant» - son inconscient lui rappelle l’arrivée imminente du bombardement sonore. En vain. L’homme croit ressentir un soupçon d’éveil mais le corps ne suit pas. Il lève un bras. Et non ! Ce dernier ne bouge pas ! Seule la vieille machine déglinguée pourra l’arracher à sa paralysie. Comme chaque matin, l’homme regarde les maudits chiffres rouges 06:59 qui vont d’un instant à l’autre se transformer en un splendide 07:00 il ne dit rien, il sait qu’il est trop tard et la machine se met à BEEEUUUGLER...

Le corps, alerté, dresse énergiquement un bras pour permettre à la main de venir s’abattre, sauvagement, sur l’engin de malheur qui finira sûrement par rendre l’âme ! ! Nom de Dieu ! La carcasse roulera lentement vers la droite en restant sur la position dite «allongée» - formule risquée mais fort agréable - ou se retrouvera en position dite «assise» par la magie d’une rotation brutale et instinctive - formule raisonnable et chiante mais qui évitera à l’individu une prise de becs avec son patron, son interlocuteur A.N.P.E ou son assistante sociale suivant sa position sur l’échelle sociale. Nous laisserons de côté la formule risquée mais agréable. Notre homme est inséré dans la société. Il reste donc raisonnable et mesuré. Notre ami - en position assise sur le bord du lit - va tenter de faire fonctionner les muscles de ses jambes. C’est la première opération périlleuse de la journée mais celle-ci est inévitable s’il veut tremper ses lèvres dans un bol de café puis combler son manque de nicotine accumulé durant la nuit et provoquer la célèbre expérience résumée par la formule : matin PLUS café PLUS nicotine... Il faut donc qu’il se lève ; il est 07:03 l’action ne débutera qu’à 07:21

Notre cobaye commencera toujours par évaluer l’ampleur de la tâche, pour bien visualiser l’énergie musculaire nécessaire, puis, vérifiera que cette énergie est disponible. Pas question pour notre homme de se lancer tête baissée dans une entreprise et de s’apercevoir au beau milieu de la bataille qu’il n’y a plus de carburant ! Non, non et... Non ! Votre serviteur est un perfectionniste qui ne laisse jamais rien au hasard, au risque même d’abandonner un projet ou deux !
Bref ! Cela nous laisse le temps de donner une identité à notre inconnu, car ce dernier vit dans un système démocratique ; il a donc des papiers lui prouvant quotidiennement son existence par l’inscription noir sur blanc d’un nom. (Rappelons dés à présent à notre cerveau que ce fait est un privilège et non une obligation).

Notre homme est donc un privilégié. Le système reconnaît son existence. Ouf ! ! Notre ami n’est pas un «laissé pour compte», un «va nu-pieds» qui irait prendre dans le panier d’autrui ! Non ! Il a son panier à lui, avec ses affaires à lui et pas à un autre. Pour donner un exemple et permettre au lecteur de mieux se représenter la chose, il peut dire à un «laissé pour compte» ou à un privilégié dont le panier serait moins rempli :
« C’EST MON PANIER ! « - « TU PRENDS PAS DANS MON PANIER, C’EST MON PANIER ! «
Si l’homme est absent, un ami proche peut parler en son nom ; cela devient alors :
« C’EST LE PANIER DE BRIE ! « « TU PRENDS PAS DANS LE PANIER DE BRIE, C’EST LE PANIER DE BRIE ! «
Brie... Notre homme, individu, ami, cobaye, privilégié.... se nomme BRIE. Jean-Michel BRIE.
D’ailleurs revenons sur lui, i m’semble qu’i r’commence à bouger... Eh ! oui, c’est bien ça ! I bouj’le Jean-Mi ! Timid’ment, faiblement mais y’a eu du mouv’ment ! Et c’est c’qui compte ! ! 07:20 BRIE a bien pesé le pour et le contre et va tenter l’impossible. I s’est dit : « BRIE! Tu l’as d’jà fait, je sais qu’t’es
en réserve mais t’en es capable ! « 07:21 NOTRE BON VIEUX JEAN-MI est au beau milieu d’la pièce,
bien planté sur ses grand’jambes. Il est fort le Brie et c’est bon... On est bien-sur très fier de lui mais le principal n’est pas là. Il est debout et voilà tout !


atina2
c'est super ...
Il y a 20 ans
merci !!! raph ! il est 6h24 et c'est un bonheur de te lire !
j'attends la suite des aventures palpitantes de jean michel Brie !
A+++
Atina


----- raph+*- a écrit -----

L’objet noir et poussiéreux trône sur la minuscule table jaune et carrée. Quelques minutes, encore, avant qu’il ne se mette à émettre son tapage immonde, n’ayant jamais réussi à capter aucune onde. A ses côtés, un homme dort profondément, la tête bien encrée sur son oreiller blanc - suivant la technique dite «du gros tas de pulls moelleux et réconfortant» - son inconscient lui rappelle l’arrivée imminente du bombardement sonore. En vain. L’homme croit ressentir un soupçon d’éveil mais le corps ne suit pas. Il lève un bras. Et non ! Ce dernier ne bouge pas ! Seule la vieille machine déglinguée pourra l’arracher à sa paralysie. Comme chaque matin, l’homme regarde les maudits chiffres rouges 06:59 qui vont d’un instant à l’autre se transformer en un splendide 07:00 il ne dit rien, il sait qu’il est trop tard et la machine se met à BEEEUUUGLER...Le corps, alerté, dresse énergiquement un bras pour permettre à la main de venir s’abattre, sauvagement, sur l’engin de malheur qui finira sûrement par rendre l’âme ! ! Nom de Dieu ! La carcasse roulera lentement vers la droite en restant sur la position dite «allongée» - formule risquée mais fort agréable - ou se retrouvera en position dite «assise» par la magie d’une rotation brutale et instinctive - formule raisonnable et chiante mais qui évitera à l’individu une prise de becs avec son patron, son interlocuteur A.N.P.E ou son assistante sociale suivant sa position sur l’échelle sociale. Nous laisserons de côté la formule risquée mais agréable. Notre homme est inséré dans la société. Il reste donc raisonnable et mesuré. Notre ami - en position assise sur le bord du lit - va tenter de faire fonctionner les muscles de ses jambes. C’est la première opération périlleuse de la journée mais celle-ci est inévitable s’il veut tremper ses lèvres dans un bol de café puis combler son manque de nicotine accumulé durant la nuit et provoquer la célèbre expérience résumée par la formule : matin PLUS café PLUS nicotine... Il faut donc qu’il se lève ; il est 07:03 l’action ne débutera qu’à 07:21Notre cobaye commencera toujours par évaluer l’ampleur de la tâche, pour bien visualiser l’énergie musculaire nécessaire, puis, vérifiera que cette énergie est disponible. Pas question pour notre homme de se lancer tête baissée dans une entreprise et de s’apercevoir au beau milieu de la bataille qu’il n’y a plus de carburant ! Non, non et... Non ! Votre serviteur est un perfectionniste qui ne laisse jamais rien au hasard, au risque même d’abandonner un projet ou deux !Bref ! Cela nous laisse le temps de donner une identité à notre inconnu, car ce dernier vit dans un système démocratique ; il a donc des papiers lui prouvant quotidiennement son existence par l’inscription noir sur blanc d’un nom. (Rappelons dés à présent à notre cerveau que ce fait est un privilège et non une obligation).Notre homme est donc un privilégié. Le système reconnaît son existence. Ouf ! ! Notre ami n’est pas un «laissé pour compte», un «va nu-pieds» qui irait prendre dans le panier d’autrui ! Non ! Il a son panier à lui, avec ses affaires à lui et pas à un autre. Pour donner un exemple et permettre au lecteur de mieux se représenter la chose, il peut dire à un «laissé pour compte» ou à un privilégié dont le panier serait moins rempli :« C’EST MON PANIER ! « - « TU PRENDS PAS DANS MON PANIER, C’EST MON PANIER ! «Si l’homme est absent, un ami proche peut parler en son nom ; cela devient alors :« C’EST LE PANIER DE BRIE ! « « TU PRENDS PAS DANS LE PANIER DE BRIE, C’EST LE PANIER DE BRIE ! «Brie... Notre homme, individu, ami, cobaye, privilégié.... se nomme BRIE. Jean-Michel BRIE.D’ailleurs revenons sur lui, i m’semble qu’i r’commence à bouger... Eh ! oui, c’est bien ça ! I bouj’le Jean-Mi ! Timid’ment, faiblement mais y’a eu du mouv’ment ! Et c’est c’qui compte ! ! 07:20 BRIE a bien pesé le pour et le contre et va tenter l’impossible. I s’est dit : « BRIE! Tu l’as d’jà fait, je sais qu’t’esen réserve mais t’en es capable ! « 07:21 NOTRE BON VIEUX JEAN-MI est au beau milieu d’la pièce,bien planté sur ses grand’jambes. Il est fort le Brie et c’est bon... On est bien-sur très fier de lui mais le principal n’est pas là. Il est debout et voilà tout !
raph+*-
Re : c'est super ...
Il y a 20 ans
merci atina ! j'ai commencé la suite, je penserai à te la poster dés que c'est possible.... Je commence mon masque aujourd'hui car j'ai trouvé l'argile dont tu m'avais parlé... bonne journée à toi - raph+*-

----- atina2 a écrit -----

merci !!! raph ! il est 6h24 et c'est un bonheur de te lire !j'attends la suite des aventures palpitantes de jean michel Brie !A+++Atina----- raph+*- a écrit -----L’objet noir et poussiéreux trône sur la minuscule table jaune et carrée. Quelques minutes, encore, avant qu’il ne se mette à émettre son tapage immonde, n’ayant jamais réussi à capter aucune onde. A ses côtés, un homme dort profondément, la tête bien encrée sur son oreiller blanc - suivant la technique dite «du gros tas de pulls moelleux et réconfortant» - son inconscient lui rappelle l’arrivée imminente du bombardement sonore. En vain. L’homme croit ressentir un soupçon d’éveil mais le corps ne suit pas. Il lève un bras. Et non ! Ce dernier ne bouge pas ! Seule la vieille machine déglinguée pourra l’arracher à sa paralysie. Comme chaque matin, l’homme regarde les maudits chiffres rouges 06:59 qui vont d’un instant à l’autre se transformer en un splendide 07:00 il ne dit rien, il sait qu’il est trop tard et la machine se met à BEEEUUUGLER...Le corps, alerté, dresse énergiquement un bras pour permettre à la main de venir s’abattre, sauvagement, sur l’engin de malheur qui finira sûrement par rendre l’âme ! ! Nom de Dieu ! La carcasse roulera lentement vers la droite en restant sur la position dite «allongée» - formule risquée mais fort agréable - ou se retrouvera en position dite «assise» par la magie d’une rotation brutale et instinctive - formule raisonnable et chiante mais qui évitera à l’individu une prise de becs avec son patron, son interlocuteur A.N.P.E ou son assistante sociale suivant sa position sur l’échelle sociale. Nous laisserons de côté la formule risquée mais agréable. Notre homme est inséré dans la société. Il reste donc raisonnable et mesuré. Notre ami - en position assise sur le bord du lit - va tenter de faire fonctionner les muscles de ses jambes. C’est la première opération périlleuse de la journée mais celle-ci est inévitable s’il veut tremper ses lèvres dans un bol de café puis combler son manque de nicotine accumulé durant la nuit et provoquer la célèbre expérience résumée par la formule : matin PLUS café PLUS nicotine... Il faut donc qu’il se lève ; il est 07:03 l’action ne débutera qu’à 07:21Notre cobaye commencera toujours par évaluer l’ampleur de la tâche, pour bien visualiser l’énergie musculaire nécessaire, puis, vérifiera que cette énergie est disponible. Pas question pour notre homme de se lancer tête baissée dans une entreprise et de s’apercevoir au beau milieu de la bataille qu’il n’y a plus de carburant ! Non, non et... Non ! Votre serviteur est un perfectionniste qui ne laisse jamais rien au hasard, au risque même d’abandonner un projet ou deux !Bref ! Cela nous laisse le temps de donner une identité à notre inconnu, car ce dernier vit dans un système démocratique ; il a donc des papiers lui prouvant quotidiennement son existence par l’inscription noir sur blanc d’un nom. (Rappelons dés à présent à notre cerveau que ce fait est un privilège et non une obligation).Notre homme est donc un privilégié. Le système reconnaît son existence. Ouf ! ! Notre ami n’est pas un «laissé pour compte», un «va nu-pieds» qui irait prendre dans le panier d’autrui ! Non ! Il a son panier à lui, avec ses affaires à lui et pas à un autre. Pour donner un exemple et permettre au lecteur de mieux se représenter la chose, il peut dire à un «laissé pour compte» ou à un privilégié dont le panier serait moins rempli :« C’EST MON PANIER ! « - « TU PRENDS PAS DANS MON PANIER, C’EST MON PANIER ! «Si l’homme est absent, un ami proche peut parler en son nom ; cela devient alors :« C’EST LE PANIER DE BRIE ! « « TU PRENDS PAS DANS LE PANIER DE BRIE, C’EST LE PANIER DE BRIE ! «Brie... Notre homme, individu, ami, cobaye, privilégié.... se nomme BRIE. Jean-Michel BRIE.D’ailleurs revenons sur lui, i m’semble qu’i r’commence à bouger... Eh ! oui, c’est bien ça ! I bouj’le Jean-Mi ! Timid’ment, faiblement mais y’a eu du mouv’ment ! Et c’est c’qui compte ! ! 07:20 BRIE a bien pesé le pour et le contre et va tenter l’impossible. I s’est dit : « BRIE! Tu l’as d’jà fait, je sais qu’t’esen réserve mais t’en es capable ! « 07:21 NOTRE BON VIEUX JEAN-MI est au beau milieu d’la pièce,bien planté sur ses grand’jambes. Il est fort le Brie et c’est bon... On est bien-sur très fier de lui mais le principal n’est pas là. Il est debout et voilà tout !

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